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... Miséricordieux… parce que notre Père l’est 💛

Père miséricordieux

Tu connais sûrement cette phrase de Jésus :

« Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. » (Lc 6,36)


Elle est belle, forte, lumineuse… et franchement, un peu vertigineuse. Parce que, soyons honnêtes, aimer comme Dieu ? Ça semble juste… impossible.

Et pourtant, Jésus ne nous demande pas l’impossible. Il nous invite à entrer dans le mouvement du cœur du Père, doucement, un pas après l’autre. Et pour mieux comprendre ce que ça veut dire, j’ai envie de revenir avec toi à une parabole que tu connais sûrement… mais peut-être pas autant que tu le crois.


Le Père et ses deux fils… ou l’histoire d’un amour fou ❤️‍🔥


Luc 15,11-32. La fameuse parabole qu’on appelle souvent « le fils prodigue ». Mais qu’on pourrait tout aussi bien nommer « le Père prodigue… de miséricorde ».


Un père. Deux fils. Deux histoires. Deux manières d’être perdu.


Il y a d’abord le fils cadet. Celui qui réclame sa part d’héritage, claque la porte et file loin. Il vit tout, dépense tout, perd tout. Il finit seul, au plus bas. Et là, dans sa détresse, il se rappelle de la maison. Du pain. Du père.


Il revient. Mais avec la peur au ventre, prêt à n’être qu’un serviteur.


Et là… renversement total. Le père ne le gronde pas. Il ne l’interroge pas.

Il court à sa rencontre. Il l’embrasse. Il l’habille. Il fait la fête.

Pourquoi ? Parce que « mon fils était mort, et il est revenu à la vie. »


Et il y a le fils aîné. Celui qui est resté, qui a obéi. Mais qui, en voyant son frère fêté, boude. Jalousie, amertume, comparaison. Lui aussi, il s’est éloigné… autrement.


Et là encore, le père sort. Il va vers lui. Il l’écoute. Il l’invite. Il ne l’accuse pas. Il l’aime, tout simplement.


🧡 Ce père, c’est Dieu. Et cette parabole, c’est un concentré de miséricorde :

un amour qui rejoint chacun, là où il en est.


Et si j’étais, moi aussi, appelé(e) à aimer comme ça, à être miséricordieux ?


Quand Jésus nous dit « soyez miséricordieux comme le Père »,

il ne nous dit pas d’être parfaits ou irréprochables.


Il nous dit :

- Apprends à accueillir, même quand l’autre revient les mains vides.

- Apprends à relever, même quand l’autre est tombé bas.

- Apprends à rejoindre, même quand l’autre semble fermé.


Ça commence par de petits gestes, des élans de cœur comme choisir de ne pas juger trop vite, tendre la main quand l’autre ne s’y attend pas, dire « je te comprends », au lieu de « je te l’avais dit ».


Parce que, franchement… qui d’entre nous n’a pas déjà été ce fils perdu ?

Ou ce frère aîné blessé ?

Et qui d’entre nous n’a pas rêvé qu’on vienne nous chercher avec douceur ?


La miséricorde, c’est pour maintenant


Ce n’est pas juste une qualité divine à admirer de loin.

C’est un chemin de vie, un style de relation, une manière d’aimer.


Et bonne nouvelle, pour cela, pas besoin d’être théologien ou d’avoir tout compris, encore moins d’être « à la hauteur ». Il suffit d’avoir un cœur qui sait se laisser toucher,

et qui, à son tour, ose aimer un peu plus loin.


Rappelle toi :


👉 Dieu est miséricordieux. Ce n’est pas un slogan, c’est son cœur.

👉 Nous sommes appelés à nous laisser aimer par Lui, encore et encore.

👉 Et à apprendre, un jour après l’autre, à aimer comme Lui.


Alors aujourd’hui, peut-être que tu peux simplement poser cette question en prière :

« Seigneur, montre-moi qui tu veux que j’aime aujourd’hui… comme Toi tu m’aimes. »

Et laisse-toi surprendre.


Que la miséricorde de Dieu te précède, t’accompagne, et t’ouvre des chemins d’amour là où tu ne les attendais pas. 💛


🕊️ Bonne route, cher pèlerin.

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@Estelle FAKAM 2025

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