Quand l’Esprit Saint met le monde en lumière : une parole pour aujourd’hui Jn 16, 8 - 11

« Quand il viendra, il établira la culpabilité du monde en matière de péché, de justice et de jugement. En matière de péché, puisqu’on ne croit pas en moi. En matière de justice, puisque je m’en vais auprès du Père, et que vous ne me verrez plus. En matière de jugement, puisque déjà le prince de ce monde est jugé. » (Jn 16, 8 - 11)

En lisant cet évangile du 27 mai 2025, tiré de Saint Jean au chapitre 16 versets 5 à 11, je suis frappée par ces mots qui résonnent avec force.

Jésus parle ici à ses disciples, juste avant son arrestation. Il sait qu'il va bientôt mourir, il fait ses adieux et ça bouleverse ses amis. Ils ont passé trois années avec lui, espérant un monde meilleur. En effet, il les avait habitués à mieux, il guérissait les malades, ressuscitait les morts, multipliait les pains, annonçait un monde juste … Son départ les laisse inquiets. Mais il leur assure qu’ils ne seront pas seuls ; l'Esprit Saint viendra. Et « Quand il viendra, il établira la culpabilité du monde en matière de péché, de justice et de jugement. »

C’est intéressant de voir à quel point ces paroles d'il y a plus de 2000 ans sont pertinentes encore aujourd'hui.

On vit une période compliquée. En France, il y a beaucoup de tensions sociales, des débats qui opposent plus qu’ils ne rassemblent, sans compter les violences à tout va, les crises écologiques et la méfiance envers les institutions. La foi est souvent silencieuse ou mise de côté. Et au niveau mondial, les conflits et l'instabilité sont omniprésents. Le bruit ambiant étouffe la voix de Dieu, et beaucoup tentent de s’en sortir par leurs propres moyens. Ce n'est pas le chaos total, mais on ressent un certain vertige. En plein milieu de tout ça, il y a cette promesse : l'Esprit viendra établir la culpabilité du monde.

D'abord « En matière de péché, puisqu’on ne croit pas en moi ». Il ne s’agit pas juste de croire en l’existence de Jésus (ça, même les livres d’histoire l’admettent), mais de croire qu’il est le chemin, la vérité, la vie. L’indifférence spirituelle s’installe chez nous, et ce refus de croire est en lien avec notre désorientation.

Ensuite « En matière de justice, puisque je m’en vais auprès du Père, et que vous ne me verrez plus ». Jésus, le Fils de Dieu, a été condamné et est mort alors qu’il était innocent. Sa résurrection montre que la justice divine n’est pas comme celle qu’on voit à la télé, une justice où l’on juge vite et sans appel, où l’on dénonce à tout-va, où l’on condamne d’un tweet. C’est une justice de miséricorde et qui donne vie.

Enfin « En matière de jugement, puisque déjà le prince de ce monde est jugé » le mal, qui fait tout ce bruit pour masquer le bien, est déjà vaincu. Pour ceux qui se découragent et pensent que les ténèbres l’emportent, l'Esprit rappelle que la lumière a triomphé. Le mal ne gagne pas, même s’il fait du bruit.

Cet évangile parle à notre époque et se révèle être une force pour nous qui voulons témoigner de notre espérance aujourd'hui. Oui, même au milieu du chaos et de l’agitation, une nouvelle vie émerge en chacun de nous et dans le monde, par l’Esprit qui nous est donné !

Et toi, qu’est-ce que ce texte de l’évangile t’inspire ?

Je t'invite à laisser un commentaire. Que ce soit une pensée, une prière ou une expérience personnelle… Ce blog est aussi fait pour échanger et partager notre foi. À toi de jouer !

Bonne route cher pèlerin !